2EME TOUR D’IBK AU MALI: Une boulette pour Macky


Le président sortant du Mali, M. Ibrahim Boubacar Keïta, est arrivé largement en tête au premier tour de la présidentielle. Un second tour prévu le 12 août l’opposera au chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé, comme en 2013. On peut estimer un parallélisme entre ce second tour malien et la présidentielle de 2019 au Sénégal. Ainsi, Macky peut s’attendre même à un scénario identique car beaucoup de Sénégalais ne comptent pas se ranger du côté du camp présidentiel ; ce qui pourrait l’empêcher d’obtenir un second mandat.

Géographiquement, on a noté que le Mali et Sénégal forment un seul peuple. Et les choses qui se passent dans l’un des pays peuvent se reproduire dans l’autre. Ainsi, on a appris qu’il y aura bien un second tour pour la présidentielle au Mali qui opposera, le 12 août, le président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, au chef de file de l’opposition, M. Soumaïla Cissé, a annoncé jeudi 2 août, dans la soirée, le ministre de l’Administration territoriale, Mohamed Ag Erlaf. Au premier tour qui s’est tenu le 29 juillet, Ibrahim Boubacar Keïta, dit « IBK », est arrivé largement en tête avec 41,42 % des voix, contre 17,80 % pour Soumaïla Cissé, selon les résultats officiels provisoires portant sur l’ensemble des suffrages, a précisé le ministre lors d’une annonce à la télévision publique ORTM. La participation a été de 43,06 %. En 2013, les deux hommes s’étaient déjà retrouvés face à face lors du second tour de la présidentielle. L’homme d’affaires Aliou Diallo arrive, lui, en troisième position avec 7,95 % des suffrages et l’ancien chef du gouvernement de transition, Cheick Modibo Diarra (avril-décembre 2012), complète le quatuor de tête avec 7,46 %. Au total, les électeurs maliens étaient appelés à choisir entre 24 candidats. Pour la première fois, « un président en exercice est contraint à un 2ème tour » Le moment de l’annonce, à la veille du dernier jour légal pour la proclamation des résultats, a surpris les habitants de ce vaste pays d’Afrique de l’Ouest, et même les partisans des deux principaux candidats, ont constaté des journalistes de l’AFP. « Grâce à vous, je suis en tête », s’est félicité sur le compte Twitter de sa campagne le président sortant. « Ceci est une preuve évidente de votre confiance accordée », a-t-il ajouté. À son quartier général de campagne, une quinzaine de ses partisans affichaient des mines triomphales. Une copie identique pourrait attendre le chef de l’Etat sénégalais qui a vu beaucoup de Sénégalais s’opposer à sa réélection. Alors, il serait du rôle du président Sall de convaincre les citoyens afin que le même scénario ne se reproduise pas au pays de la Téranga. Ce qui pourrait l’empêcher de décrocher un second mandat

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