Le ministre Amadou Hott, en charge de l’Economie, du Plan et de la Coopération a, dans un discours prononcé, hier lors du troisième sommet francopjone sur l’économie a déploré l’absence d’institutions de développement francophones sur la zone regroupant des pays ayant en commun la langue française. Pour lui, il nous plus d’institutions de développement francophone. Dans la sous-région, Amadou Hott soutient qu’il y a la BAD, mais au sein de laquelle les gens sont billingues et où tout le travail se fait en anglais avant une traduction en français. “Il nous faut donc des institutions de développement francophones comme la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) qui est qui est exclusivement une institution francophone. Il nous faut aussi plus d’Indices de Développement Économique (IDE) francophones. Celles qui existent sur le sol africain viennent de la France, du Canada, de la Suisse ou de la Belgique et représentent 15% des IDE implantées sur le continent”, a détaillé Hott. Il est important, pour lui de promouvoir des échanges entrre les pays francophones d’Afrique. “Pourquoi pas créer une banque de développement francophone qui sera exclusivement dédiée aux pays ayant en commun la langue française”, s’est interrogé le ministre. Sur un autre un registre, il a évoqué les problèmes d’accès a l’électricitéde plusieurs millions d’africains. Il a plaidé, pour résoudre ce problème, réussir la transition énergétique. C’est dans ce sens qu’il a rappelé les efforts faits par le Sénégal dans ce sens. Il souligne que la transition énergétique doit se faire de manière intelligente. Il a, en premier temps invité tous ls pays francophones a plaider pour le gaz to power comme énergie de transition surtout pour les pays africains.