AERONAUTIQUE SENEGALAIS: Un secteur se qui meurt


Un sérieux problème de gestion se pose dans le département du ministre Maïmouna Ndoye Seck ; un secteur où on note un manque criard de professionnalisme à l’image de la maîtresse des lieux. La véritable cause en est l’ignorance et l’incompétence du ministre et de ceux qu’elle a mis au pinacle. Quoi que limité, Mame Mbaye Niang semble répondre au profil de l’emploi dans ce domaine, lui qui a mené des études aéronautiques. « Vos termes techniques, je ne les maîtrise guère… c’est compliqué » ; tels sont des propos que Maïmouna Ndoye Seck balance à la figure de ses collaborateurs et des fois sans scrupule. Ingénieur électrique de son Etat, la dame peine à se mouvoir aisément dans le secteur du transport aérien. Pire, il semblerait que durant sa en formation, le directeur de l’Ecole Polytechnique fut son père adoptif. Actuellement notre pays devrait avoir les possibilités de la maintenance majeure. En effet en aéronautique il faut la maintenance majeure et celle mineure. Pours’en sortir souvent, l’on fait appel à l’expertise étrangère pour de menus détails alors qu’un agrément EASA PRAT 145 nous avait été décerné par l’Union Européenne ; ce qui permettait la maintenance mineure des avions européens. D’ailleurs un Award aux Usa avait couronné ledit agrément. Dès lors cette maintenance allait aboutir à la maintenance majeure. Fuite des cerveaux au niveau de l’Aviation Actuellement on assiste à une fuite de cerveaux car les Sénégalais sont en train de participer à l’essor des pays comme la Gambie, la Mauritanie… Et chose gravissime, il n’y a même pas un centre de formation aéronautique dans notre pays ; aucune relève en perspective, tout simplement parce que les personnes que Air Afrique avait formées ont atteint le troisième âge. Par contre trois centres existent en Afrique du Sud, un en Côte d’Ivoire, au Ghana… Le ministre du Transport Aérien devrait faire de la formation une priorité. A Diass, ce sont les Ambassades qui forment les Sénégalais dans le contrôle documentaire. Absence notoire de qualité dans un secteur qui demande une formation adéquate. L’on ne peut pas atteindre l’émergence dans l’amateurisme. En lieu et place d’écoles spécialisées, ce sont les Ambassades qui forment les Sénégalais dans le contrôle documentaire. · Népotisme d’un ministre Selon nos sources, on ne reproche pas à Maïmouna Ndoye Seck uniquement de l’incompétence mais également du népotisme. Ceci parce que plusieurs membres de sa famille ont été propulsés au détriment de cadres de haut niveau. Par exemple Waly André Ndiaye est directeur de la maintenance à 2As à Diass ; Deny Mandiogou Ndiaye est à la tête de la Société de sûreté et de contrôle documentaire ; tous les deux sont des cousins de Mme Ndoye Seck.

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