Dans l’optique de réparer les anomalies flagrantes et de permettre aux fonctionnaires d’apporter leur concours au développement économique et social du pays, le collectif des travailleurs sociaux a tenu une conférence de presse ce mardi 4 septembre pour attirer l’attention des autorités impliquées et l’opinion publique sur les failles notées dans le dispositif et imputables à l’État. Ces travailleurs sociaux déplorent la baisse des salaires qui ne leur permettent même pas de couvrir leurs besoins. Déterminé à faire face, il menace l’État par un plan d’action qu’il compte exécuter s’ils n’obtiennent pas satisfaction dans les plus brefs délais.
Les travailleurs sociaux ont tenu un point de presse pour informer l’opinion nationale de l’injustice sociale dont ils sont victimes, après la signature du décret 2012- 1322 du 16 novembre 2012 portant statut particulier des cadres des fonctionnaires du travail social. Face à la presse, ils expliquent que les travailleurs sociaux reclassés dans le nouveau cadre ont vu leurs salaires baisser de manière drastique faute de textes qui déterminent les indemnités. « Il est incompréhensible que les agents de conception formés, sortant dans les plus hautes hiérarchies de l’administration sénégalaise soient moins énumérés que des agents d’exécution » déplore Madame Rokhaya Tall, la présidente du, collectif des travailleurs sociaux parce que tout simplement l’administration a oublié de compléter le texte. « Cette situation dure depuis des années. Bien que le décret ait été signé en 2011, le concours professionnel a été ouvert aux agents de l’Etat depuis le début des années 2000. Donc ces fonctionnaires ont été laissé en rade depuis des dizaines années » souligne-telle. Ces travailleurs sociaux déplorent la baisse des salaires qui ne leur permettent même pas de couvrir leurs besoins. « Alors que le décret est signé, l’intégration pose problème parce qu’une fois intégrés, les gens ont vu leur salaire baissé de maniéré drastique. On est très surpris par ce manque de solidarité qui existe face à cette situation » se désole-telle. D’après la présidente des travailleurs sociaux, en dehors du chef de l’Etat, seul le ministre de la santé Abdoulaye Diouf Sarr est venu à leur rescousse. « En dehors le chef de l’Etat, nous n’avons senti qu’un seul soutien, celui du nouveau ministre de la santé Monsieur Abdoulaye Diouf Sarr dont les actions ne sont pas encore concluant face aux nombreuses résistances » dixit Madame Tall. Déterminé à faire face, il menace l’État par un plan d’action qu’il compte exécuter s’ils n’obtiennent pas satisfaction dans les plus brefs délais. « Nous n’allons pas nous arrêté là. A la suite à cette de conférence de presse, nous allons aussi faire recours à d’autres actions, notamment des marches, des sit-in et d’autres actions parce que nous avons toujours opté la voix légale mais je pense qu’on est toujours pas entendus. Malgré toutes nos démarches, l’administration fait la sourde oreille. Nous sensibilisons toutes les forces vives pour une réparation de cette injustice » ajoute-t-elle