Didier Awadi raconte sa success story : “Rien n’est tombé du ciel…”


Didier Awadi raconte sa success story : “Rien n’est tombé du ciel…”
Didier Awadi raconte sa success story : “Rien n’est tombé du ciel…”

Dans le cadre de  l’initiative “Ndogou Waax Taaru Hip-hop » ,  qui s’est déroulée  au centre culturel Blaise Senghor, les rappeurs sénégalais se sont réunis ce weekend après la rupture du jeûne pour partager et échanger avec la nouvelle génération sur le quotidien et le futur du rap galsen. Initiée par Simon, cette rencontre hebdomadaire va permettre aux acteurs des cultures urbaines de réfléchir sur de nouvelles opportunités et perspectives pour rehausser le hip-hop sénégalais.

À cette occasion, le rappeur Didier Awadi un des pionniers du hip-hop Sénégalais membre fondateur du PBS est revenu sur sa carrière de trois décennies, et notamment ses débuts  en tant que DJ dans les années 90 avec Marlboro Musique :  « Ce premier travail nous a permis d’avoir un salaire et de produire les maquettes de PBS. Quand j’ai eu un peu d’économie, j’ai investi dans mon premier business, la sonorisation. À l’époque,  à la Sicap,  il y avait des soirées partout dans le quartier, les week-ends mais il n’y avait pas de bonne sonorisation. Ainsi des DJ, des structures comme Nescafé et Coca-Cola venaient louer le matériel chez nous et c’était bénéfique. C’est comme ça que je suis rentré dans l’entrepreneuriat vers la fin des années 80 ».

Didier Awadi, très tôt orphelin de père,  révèle  avoir bâti son indépendance financière, dès le début des années 90. « J’avais un gros salaire avec Marlboro Musique, renseigne-t-il. Donc tout ce que j’ai n’est pas tombé du ciel.  L’esprit du hip-hop ,c’est l’entrepreneuriat.  On attend rien, on fonce pour réussir » .

Le rappeur a, également, saisi cette occasion pour donner des conseils à la nouvelle génération de rappeurs :  » Dans la vie il faut avoir une vision claire, c’était ça notre force.  Nous avions un véritable mouvement avec une réelle idéologie bâtie sur le collectif.   Seul on va plus vite, mais ensemble on va encore plus loin, c’était notre slogan. C’est dans cet esprit que PBS est allé un peu partout dans le monde.  On a eu des victoires, on a fait des conneries, on s’est séparés.  Ce sont  les réalités de la vie. Mais ce qu’on a réussi, c’est l’amitié et la sincérité.  Notre relation n’était pas basée sur l’argent ni les femmes ».

Didier Awadi, très tôt orphelin de père,  révèle  avoir bâti son indépendance financière, dès le début des années 90. « J’avais un gros salaire avec Marlboro Musique, renseigne-t-il. Donc tout ce que j’ai n’est pas tombé du ciel.  L’esprit du hip-hop ,c’est l’entrepreneuriat.  On attend rien, on fonce pour réussir » .

Le rappeur a, également, saisi cette occasion pour donner des conseils à la nouvelle génération de rappeurs :  » Dans la vie il faut avoir une vision claire, c’était ça notre force.  Nous avions un véritable mouvement avec une réelle idéologie bâtie sur le collectif.   Seul on va plus vite, mais ensemble on va encore plus loin, c’était notre slogan. C’est dans cet esprit que PBS est allé un peu partout dans le monde.  On a eu des victoires, on a fait des conneries, on s’est séparés.  Ce sont  les réalités de la vie. Mais ce qu’on a réussi, c’est l’amitié et la sincérité.  Notre relation n’était pas basée sur l’argent ni les femmes ».

Didier Awadi, leader d’opinion très respecté sur le continent africian grâce à ses positions politiques,  est l’auteur d’une discographie riche. Lauréat du prestigieux Prix découverte RFI en 2003,  il demeure  l’un des ambassadeurs de la culture africaine .

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