AU NOM DES MIENS, POUR QUE NUL N’EN IGNORE.
A vous qui avez pu nous ramener à de meilleurs sentiments après cette idiote et lâche agression de la part d’un collègue député, responsable au parti socialiste, de surcroît membre de la Coalition Benno BokkYaakkar, parents, amis, collègues, citoyens anonymes, nous rendons grâce à Dieu d’avoir croisé nos chemins. N’eût été l’implication de nos collègues du Parlement Panafricain à Johannesburg, les députés madame Khady Ba, du parti socialiste, et monsieur Toussaint Manga, du Parti Démocratique Sénégalais, dont il a traité son leader, l’ancien Président Wade de « ce centenaire », l’irréparable aurait pu se produire. Ceux qui nous connaissent vraiment savent bien de quoi nous parlons. On pouvait bien concéder á l’auteur de tels épanchements fétides, délirants qui sortent des limites non tracées, parce que assignées aux «gens bien nés, instruits, ayant par nature un instinct aiguillon, parce que retirés du vice, … (Rabelais) » s’ils étaient l’extériorisation de sentiments, ressentiments réels, légitimes d’une personne victime d’un crime de lèse majesté à l’encontre de son leader. Ce n’est pas le cas en l’espèce. Car le monsieur dont il est question ne croît même pas en lui pour croire à quel qu’un d’autre. Mais a-t-il réellement cru en quelque chose dans sa vie ? Eh oui, à une seule chose : l’ascension à tout prix, par la reptation, l’aplatissement, la délation, le mensonge, les intrigues! Parce que amoral, l’immoral ne l’étouffe guère. Comble d’ego, pardon de mythomanie, autre facette de cette hideuse personne, il se trouve que l’Honorable, ne rate jamais l’occasion, complexe d’Aristote oblige, de rappeler son titre « d’ingénieur agronome,sorti des Grandes Ecoles lors des travaux en commission, ou en Plénière, en s’adressant à « ses frères de corps », venus accompagner les ministres de l’Agriculture ou de l’Environnement. Mais de quelle école parle t-il? La tristement célèbre des Saupoudreurs De Paysans Endettés de Ndindy (E.S.P.E.N ? ». Quel culot ! Quel affront à l’endroit de ce respectable corps des ingénieurs! Atteint d’une allégeance servile chronique pathologique, depuis toujours, à l’ endroit de tous les leaders et responsables socialistes, les proches des anciens Présidents Senghor, Abdou Diouf, Feu le tout Puissant ministre d’Etat Jean Collin d’alors , des compagnes de ces derniers mes dames Elisabeth Diouf et la défunte Mariane Turpin dont il disputait les courses au marché Kermel chez le boucher et le fleuriste avec leurs dames de maison , leur arrachant avec force le panier, feu Djibo Ka, le Président Moustapha Niasse, qu’il trahit tous les deux tour à tour lors du fameux Congrès fatidique de 1996, avant de se jeter sur les pieds de son nouveau leader Ousmane Tanor Dieng. Le sale rôle qu’il a joué dans cette crise en tant qu’espion, agent triple, rapporteur, colporteur de fausses informations savamment distillées dans les deux camps , fut généreusement rétribué , avec le départ de ces grandes figures historiques du Parti socialiste. On connaît la suite. Dans les foyers , chaumières socialistes, les militants, responsables se souviennent encore avec effroi de la forte implication en terme de bassesse de ce comploteur hors pair dans le différend ayant opposé le Secrétaire Général OusmaneTanor Dieng et son ex frère le Maire de Dakar Khalifa Sall, aujourd’hui en prison .Etait ce donc cette capacité maléfique de nuisance qui terrorisa le Président du Groupe Parlementaire de Benno Bokk Yaakar de la Douzième Législature au point de faire de ce maître chanteur le véritable patron du groupe présidentiel réel, en se pliant à toutes ses exigences, tous ses caprices, vices, transférant même son bureau, à celui de ce funeste personnage, en réalité une garçonnière pour lui , ses inséparables copains et coquins, au grand dam des militants et responsables de l’APR et de la Coalition? Ou alors a t’il été envoûté par ce grand abonné international des Grands de la magie noire, fétichistes et jeteurs de sort (Kort) de la Gambie, du Mali, de la Guinée ? L’odeur de rat mort, nauséabonde, des eaux, lotions bénites ( Safara) dont il s’asperge le corps tout le temps incommode et glace de frisson plus d’un à son passage : collègues députés, ses malheureuses secrétaires, son chauffeur, le personnel de l’Assemblée. Il s’y ajoute les kilogrammes de gris- gris dont il se ceint les reins, lui donnant, vu de derrière les apparences d’une dame trop rebondie. D’ailleurs, ilse susurre même, que c’est au retour de ses expéditions diaboliques de messe noire qu’il reçut des anti-missiles de la part d’un plus fort que lui, manquant de peu de le tuer, lui laissant de graves séquelles suite à un accident inexplicable. Ce qui est plus désolant, chez ce mufle, ce rustre, c’est qu’il pêche par défaut d’élégance, et de galanterie et n’a aucune, tenue, retenue à l’égard des dames, même mariées. L’ascenseur de l’Assemblée Nationale, surtout bondé à certaines heures de la journée est la zone de chasse de prédilection de « Pa Rissoukat », ce vieux bouc insatiable, voleur de plaisir, incorrigible, malgré de nombreuses déconvenues. Nous y reviendrons, en même temps que d’autres affaires encore plus graves comme cette ténébreuse affaire, relevant de sa commission, objet d’une commission d’enquête, qui mourut de sa belle mort, en contrepartie du recrutement de l’épouse de ce goujat. Devrait-on rappeler au bon souvenir des honnêtes et pauvres commerçants de Pikine, le passage de ce répugnant homme, faussaire, directeur financier à leur Mairie, ce filou qui avait mis en place son propre réseau parallèle bien huilé, d’agentsrecouvreurs, détenteurs de faux carnets de quittance, de factures et de cachets de fournisseurs fictifs ? Les finances de la Mairie en ont bien souffert. Quand la nouvelle législature survint, il y’eut malheureusement pour lui une nouvelle donne, avec comme conséquences la perte de tous ses avantages, privilèges d’antan, illicites parce que indus. Alors, cette cigale, ayant flâné durant toute la douzième législature, mais fort dépourvue, et aux abois à la Treizième Législature, avait entrepris de reprendre service avec le chantage, l’intimidation. Elle essuya un refus ferme de la part de la fourmi, la vraie, mais silencieuse, travailleuse, et surtout très juste et équitable dans la répartition des biens et services affectés aux membres de la Coalition Benno BokkYaakaar. Et quel meilleur signal fort pour ce député, aujourd’hui dépité, pour faire peur que de diriger ses premières salves sur le banni, le honni, l’indésirable, l’incorrigible, le téméraire, le voyou, et bandit de grand chemin de l’APR, comme il nous a si bien décrit de fort belle manière dans son torchon? Le plus déplorable dans cette affaire, c’est sa félonie, doublée d’une roublardise en nulle autre pareille. Les sénégalais seraient surpris d’apprendre que le matin même où, ayant pris connaissance de la publication de cet interview qui n’en était pas un , objet de tant de vociférations, aboiements de ce lycaon et les jappements de quelques innocents chiots de sa dernière portée, extraits prématurément des ménageries de Ouakam, Thiès, à travers les réseaux sociaux, nous avons réagi immédiatement. Nous avions d’abord appelé notre Président de groupe l’honorable Almeirou Gningue pour attirer son attention que le traitement fait par le journaliste concernant notre opinion, bien mis en évidence à la Une de son journal Source A du mardi 31 juillet 2018, avec notre photo :« Que concernant la décision du Parti Socialiste de ne pas présenter de candidat aux prochaines élections Présidentielles : Si Tanor avait pris une autre option, il nous entendra. » était totalement à l’opposé de nos propos. Nous avions alors invité notre Président à informer les responsables, collègues députés du Parti socialiste. Ce dernier avait aussi tôt appelé le malhonnête collègue, du Parti socialiste, auteur de cette ignominie pour lui dire que le journaliste en question n’avait pas fidèlement traduit nos propos. Il s’y ajoute que nous avions nous même informé notre camarade allié du parti socialiste à Biscuiterie, l’adjoint au Maire, monsieur Ndiaga Dieng, avec qui nous entretenons d’excellentes relations, comme tous les autres militants et responsables membres de notre coalition dans la localité. Nous avions apporté des éclaircissements à travers les chaînes de nombreuses télévisions et même au cours d’une émission hebdomadaire très suivie le dimanche, après que le journal a rétabli nos propos même dans sa nouvelle édition du lendemain. Mieux, lors notre Session de l’École du Parti aux Parcelles Assainies du 29 juillet , nous avions instruit tous les responsables APR de venir avec les responsables des partis membres de la Coalition Benno BokkYaakar, le Parti socialiste, l’Afp avec la responsable des femmes madame Anna Mendy , la LD, le PIT. Nous avions nous même magnifié l’esprit de la Coalition, rendant hommage au passage à leurs leaders les Présidents Moustapha Niasse et Ousmane Tanor DIENG. Quelle raison avait donc ce fumiste, à s’épancher à travers la presse de manière aussi roturière et ordurière, nous traitant de député incompétent, nul, jamais lucide, mû que par l’ appât du gain ? Sinon confirmer ce que ses camarades ont toujours pensé de lui : un vrai larbin, en fait. Il n’a même pas épargné le Président Wade qu’il a traité avec haine, sans respect de centenaire. Au vu de ses limites intellectuelles tout au long de son texte kilométrique, sans ponctuation, truffé de fautes, ignorant la syntaxe et la sémantique, et de son manque de probité dans la gestion , n’y a-t – il pas lieu d’actionner en même temps que la CREI, la CREIF (Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite par usage de Faux Diplômes) pour ce truand. Cet héritier illégitime de feu Pape Babacar Mbaye, ravi trèstôt à notre affection le 30 juin 2004, à qui votre serviteur avait rendu un vibrant hommage, une semaine après, sur instructions du Président Wade très affecté par cette grande perte : « Pape Babacar Mbaye, Pour Que La Bonne Graine Ne Meure » paru dans le Journal le Témoin, Février 2004 a profané la mémoire de cet illustre homme. Ce cupide peut il nous donner des leçons de valeurs et de vertus ? Pour qui nous connaît, nous avons toujours assumé nos propos, quoi qu’ils puissent nous coûter. Pour preuve, il y’a deux ans, lorsque excédé par les propos de certains responsables du Parti socialiste qui s’attaquaient au Président Macky Sall, injures à la bouche, nous avions alors fait une sortie très violente à l’endroit du Parti Socialiste, et même de son Secrétaire Général que nous respectons beaucoup. Devant l’insistance de responsables de notre Parti et conscient du caractère excessif et discourtois de nos propos, nous avions présenté nos excuses publiquement à l’Assemblée Nationale. Après avoir parcouru le texte à caractère dithyrambique de ce funeste personnage, nous avions pris la décision une fois arrivé à Dakar de lui administrer une correction publique mémorable filmée et diffusée dans les réseaux sociaux, ou lui servir une citation directe devant le juge pénal. Notre collègue député Toussaint Manga nous en dissuada. Finalement avec les interventions d’autres bonnes volontés, nous avons sursis à la punition pour le moment. Nous disons bien pour le moment, tenant compte de son état de santé. Nous avons aussi en mémoire un Essai d’un philosophe allemand Paul Henry Dietrich d’Holbach vers 1750 sur « L’ ART DE RAMPER A L’ USAGE DES COURTISANS. Et dire que ce monsieur, député, dont la charge sacerdotale est de défendre les personnes vivant avec un handicap verse dans la stigmatisation caractérisée. Après avoir déversé tous ses maux et mots nous, il nous assimile bien à un « Aveugle zélé », titre de son texte, mot banni aujourd’hui, en lieu et place de « non voyant ou mal voyant ». Où sont alors les associations des droits de l’homme en charge de la protection, de la défense de cette couche vulnérable de la population ? Au final, nous estimons, au vu de ce qui précède, que ce personnage haut en couleur, dont la lâcheté a provoqué chez plus d’un des haut – le cœur à notre grande peine, vu son âge, est plus à plaindre qu’à mépriser. Notre seule consolation alors sera de faire nôtre, ce défi lancé par un autre grand penseur , Kipling à travers son poème, ( Tu seras un homme mon fils),en souvenir de nos cours de récitations de l’école primaire : « Si tu peux supporter d’entendre tes paroles travesties par des gueux pour exciter des sots, et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles, sans mentir toi-même d’un mot, tu seras un homme mon fils. »
Maître Djibril War, Directeur de l’Ecole du Parti APR wardjibril@yahoo.fr