sante LUTTE CONTRE LES CANCERS FÉMININS


Plaidoyer pour un changement de paradigme
Le docteur Ndèye Mbombé Dieng de la Direction de la
lutte contre la maladie au ministère de la Santé et de
l’Action sociale préconise le frottis cervico-vaginal dès
25 ans dans le cadre de la lutte contre le cancer du col
de l’utérus qui nécessite selon elle un changement de
paradigme. «Il faut un changement de paradigme en
travaillant au dépistage précoce. Le cancer ne peut plus
être vu, traité que sous l’angle médical», a-t-elle
souligné au cours d’un panel sur le dépistage précoce
des cancers du sein et du col de l’utérus.
«On peut commencer le frottis cervical à 25 ans. Si cela
ne montre rien, on arrête à 65 ans, car le cancer
apparaît en général vers l’âge de 50 ans», a
recommandé docteur Ndèye Mbombé Dieng, lors de ce
panel organisé par l’Association des femmes du
ministère de la Santé et de l’Action sociale, dans le
cadre de la campagne "Octobre rose".
Ndèye Bigué Ba Mbodj, la présidente de l’Association
nationale des sages-femmes d’Etat du Sénégal,
intervenant sur le rôle de la sage-femme dans la
prévention des cancers génitaux, a indiqué que les
femmes de manière générale doivent avoir l’habitude de
vérifier leurs seins après les menstrues. «On a constaté
que maintenant, le cancer survient vite. En l’espace de 5
ans, les femmes développent le cancer, c’est dû au
tabac sexuel notamment», a-t-elle ajouté. Elle renseigne
que le dépistage du cancer du sein par autopalpation et
le cancer du col par le frottis vaginal est important car il y
a des signes précurseurs qui peuvent être vus et traités.
M.T.D

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