SOUTIEN A AMINATA TOURE: LE MATRAQUAGE POLITICO_MEDIATIQUE NE SAURAIT L’ Ébranler


SOUTIEN A AMINATA TOURE : LE MATRAQUAGE
POLITICO-MEDIATIQUE NE SAURAIT L’EBRANLER

La polémique visant le Docteur Aminata Touré s’appuie sur un rapport administratif dans lequel son nom aurait été « épinglé ». Il est pourtant essentiel de rappeler que, dans le droit sénégalais, aucune mention dans un rapport – qu’il soit administratif, financier ou parlementaire – n’a valeur de culpabilité. Un rapport n’est jamais une décision de justice, et seul un juge peut établir la responsabilité d’un citoyen. La Constitution sénégalaise, comme les conventions internationales ratifiées par le pays, consacre le principe fondamental de la présomption d’innocence : toute personne demeure innocente tant qu’une juridiction compétente n’a pas rendu de décision définitive.
L’histoire politique récente du Sénégal regorge d’exemples prouvant que les mentions dans les rapports ne débouchent pas automatiquement sur des condamnations. Le dossier des chantiers de Thiès impliquant Idrissa Seck en est un cas emblématique : malgré les accusations publiques, l’affaire s’est soldée par un non-lieu. D’autres responsables, comme Mansour Faye, ont également été cités dans des rapports avant d’être blanchis par la justice. Ces précédents démontrent clairement que les rapports ne sont que des outils d’analyse ou de recommandation, susceptibles d’orienter des vérifications, mais jamais de condamner. Ils sont aussi des outils pour certains gouvernants dans le but d’éliminer un adversaire politique.
Dans ce contexte, les attaques politico-médiatiques dont Aminata Touré fait l’objet apparaissent injustifiées et contraires aux principes républicains. Les critiques, souvent alimentées par des acteurs politiques proches du parti PASTEF, relèvent davantage de stratégies de déstabilisation que d’une démarche juridique sérieuse. Certaines déclarations publiques prennent d’ailleurs la forme de menaces ou de pressions qui affaiblissent les institutions et créent un climat de tension incompatible avec l’État de droit.
Face à ces dérives, il devient nécessaire de rappeler que nul leader, même populaire, ne peut se substituer à la justice ou s’ériger en juge. Le Président de la République doit pouvoir s’appuyer sur un appareil politique organisé et responsable, capable de défendre la stabilité institutionnelle et de protéger la République contre les manipulations et les procès médiatiques.
Pour ma part, j’exprime un soutien clair au Docteur Aminata Touré, estimant que son honneur et ses droits doivent être préservés. Je refuse toute condamnation basée sur des rapports non conclusifs et je rappelle que seule la justice peut trancher. Le Sénégal mérite un débat public apaisé, respectueux des faits, du droit et des valeurs républicaines. En démocratie, personne n’est au-dessus de la loi, mais personne ne doit être condamné en dehors d’elle.
Je renouvelle ma confiance à Docteur Aminata TOURE et ne doute pas qu’elle sortira victorieuse de ce matraquage politico-médiatique qui ne saurait l’ébranler.

Abdou Karim FALL
Président du parti PARE SUXXALI SENEGAAL
Coordonnateur de FAGARU, les Sentinelles de la République
Membre de la coalition Diomaye Président

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